Après une licence d'Art du spectacle à l'université de Saint Denis et trois ans de formation à l'ERACM, mon parcours de comédienne m'a permis de travailler avec des metteurs-en-scène aux univers très variés.
Voici quelques spectacles dans lesquels j'ai joué depuis 2006.
« Cette soirée s’inspire de notre obsession contemporaine pour les complots, les sociétés occultes, et autres manipulations. Elle plonge dans notre besoin insatiable de faire tomber les masques, de dévoiler le vrai visage de ceux qui tireraient les ficelles dans l’ombre.
On sait que cette paranoïa ne procède pas d’un manque de rationalité ; la pensée du complot, au contraire, est l’ultime effort de la raison pour corriger un violent déficit de sens.
Au cours de cette nuit, nous proposerons aux spectateurs de s’abandonner, en toute tranquillité, aux délices d’un complotisme assumé et poétique. Autour de performances photographiques, chorégraphiques et vocales, les spectateurs seront invités à former une communauté secrète, éphémère et inquiétante, fabriquée sur mesure pour l’évènement. »
Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, Laurent Bazin y a travaillé sur le désir de voir. Il poursuit cette enquête avec des complices fidèles, à travers une série d’expérimentations sur le dévoilement.
Avec : Svend Andersen, Audrey Bonnefoy, Manon Choserot, Damien Ferrante, Alice Furio, Capucine Meens, Chloé Sourbet et le concours d’Harmonia Sacra.
De Audrey Bonnefoy
Mise en scène Philippe Rodriguez-Jorda
Jauge150 personnes
Durée 45 minutes
Tous public à partir de 10 ans
Spectacle / Rencontre sur l’Occupation pendant la seconde guerre mondiale
Une comédienne et dix marionnettes nous plongent dans la vie quotidienne pendant l’occupation Allemande en 1942, à travers le regard d’une petite fille de 6 ans. La rencontre à l’issue du spectacle propose un débat, avec des résonances contemporaines, sur notre responsabilité d’homme et de femme libres dans le monde aujourd’hui.
Avec Svend Andersen, Audrey Bonnefoy, Elsa Grzeszczak, Fabien Joubert, Chloé Sourbet
Conception et mise en scène Laurent Bazin Collaboration artistique et création photographique Svend Andersen
Collaboration dramaturgique et assistanat à la mise en scène Magali Chiappone Lucchesi
Lumières et vidéo Yragaël Gervais
Son Alicya Karsenty - Accessoires Manon Choserot - Scénographie Bérengère Naulot - Graphisme Gabriel Ouillacq - Costumes Patrick Cavalié.
Nous sommes en 1873.
A Paris, de mystérieuses photographies sur lesquelles apparaissent les spectres de personnes disparues commencent à circuler. Elles sont l’oeuvre d’un photographe médium, Edouard Buguet. Pour les adeptes de l’au-delà, ces photos sont la preuve tangible que les esprits existent. C’est le désaveu scientifique du matérialisme et de l’impiété.
Un spectacle conçu par Laurent Bazin, entre fausse conférence didactique qui contextualise les faits et récit visuel fantastique qui conte l’histoire.
Un projet des compagnies Mesden et O’Brother company.
Performance / Conférence Graphique et Photographique
Cie Mesden
Interprété par Laurent Bazin, Audrey bonnefoy, Gabriel Quillacq, Svend Anderen.
Nous sommes en 1873. A Paris, de mystérieuses photographies commencent à circuler sur lesquelles apparaissent les spectres de personnes disparues. Elles sont l’oeuvre d’un photographe médium, Edouard Buguet.
Pour les adeptes de l’au-delà, ces photos sont la preuve tangible que les esprits, existent.
C’est le désaveu scientifique du matérialisme et de l’impiété.
Qu’en est-il réellement ?
Pour évoquer cette histoire, la compagnie Mesden propose un spectacle où se côtoient conférence, performance, dessin, et théâtre visuel.
Une occasion de questionner notre rapport au deuil, notre foi dans la technique, et les balbutiements de ce qui deviendra la société de l’image contemporaine.
Par la Cie Des Petits Pas dans les Grands
De Maupassant
Mise en jeu Philippe Rodriguez Jorda
Interprété par Audrey Bonnefoy
Découvrez les spectacles
et les actions de la Cie sur notre site internet.
www.despetitspasdanslesgrands.fr
Au commencement de cette aventure était une rencontre, entre deux fous de théâtre et de mondes fantastiques. L’un écrivait une fable et dessinait d’inquiètes créatures. L’autre, photographe, se proposa d’entrer dans l’histoire avec ses films, ses lumières, et ses millions de pixels. Sans plus tarder ils décidèrent de travailler, ensemble, à créer des images. Des images qui interrogent avec leurs moyens propres le rapport au corps et la représentation de soi. Laurent Bazin. Dysmopolis
Avec Alors il arrêtèrent la mer, la compagnie adresse une nouvelle création aux jeunes spectateurs sur la thématique du vieillissement, d’après un texte de la même auteure, Valérie Deronzier.
Qu’est-ce que vieillir ? Où sont les vieux et où sont les enfants ? Vers quoi tend le regard de chacun ? A travers ces questionnements, il s’agit redonner une voix poétique aux enfants et aux personnes âgées, et d’appréhender leurs visions du monde : « l’une parce qu’elle est presque toujours décalée, pas encore trop formatée. L’autre parce qu’elle est porteuse de mémoires et d’histoires, nécessaires à tous pour tenter de se placer dans des récits. »
Sylvie Baillon
Qu’est-ce que LA CAUSE ANTIGONE ?
Il se dit qu’Antigone est contemporaine . J’ai pensé qu’il fallait faire apparaître une filiation entre cette Antigone archaïque du mythe , et des figures
d’Antigone d’aujourd’hui , des femmes comme : Ingrid Bétancourt, Malalaï Joya en Afghanistan, Taslima Nasreen du
Bangladesh, Hirsi Ali , somalienne , etc. Des femmes , dont nous connaissons peu ou pas les combats, et qui aujourd’hui se dressent devant des oppresseurs , (gouvernements
tyranniques ou groupements terroristes ).
Marie Steen.
« Six langues, six mondes. Six points de vue sur ces figures chargées de quatre siècles d’histoires. Pour tenter de dire la pluralité des voix dans un monde trop souvent monoparlé. Don Quichotte et Sancho comme compagnons, pour réapprendre peut-être à rêver, rire de nos mythologies, nous redonner du futur, pour nous tenir debout… Une actrice, deux acteurs, un tromboniste, des marionnettes pour jouer avec les représentations… Un partage en plusieurs soirées pour envisager (au sens propre) cet héritage. »
Sylvie Baillon, Mai 2006